Christian Estrosi, a également remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de la candidature de Nice. « Ce résultat, nous l’avons construit, espéré et obtenu, au fil de dix ans d’efforts ». Après l’euphorie qui a suivi la décision du 27 juillet, le maire de Nice a souhaité revenir sur ce que signifie cette inscription pour Nice. Il a ainsi rappelé que « l’objectif de l’UNESCO est de  Construire la paix dans l’esprit des hommes et des femmes . Tous les patrimoines des êtres humains sont égaux en valeur et en dignité, partout sur la planète. Ils sont plus que des bâtiments vénérables ; ils représentent l’âme même de chacun de nous. Les préserver, là où ils sont menacés par la guerre, et je pense en ce moment à l’Afghanistan, c’est considérer que la diversité des cultures et des héritages est inséparable de la richesse de notre humanité commune. Et reconnaître cette diversité des cultures et des héritages, c’est un pas essentiel vers la paix. A cet objectif, Nice contribuera de toutes ses forces ».

Mais l’histoire n’est pas finie, elle commence même. « Nous devons développer ou mettre en place les outils qui permettront de maintenir en état, dans le périmètre inscrit, tous les éléments patrimoniaux qui ont justifié l’inscription. N’oublions jamais que ce que l’UNESCO a inscrit, l’UNESCO peut le désinscrire et que tous les cinq ans, nous devons produire un rapport précis sur l’état du bien inscrit et les améliorations qui ont été apportées. Pour y veiller, nous créerons un comité de suivi. Cette inscription nous oblige aussi car c’est l’ensemble de notre action culturelle que nous devons mettre au niveau d’une ville distinguée par l’UNESCO. Déjà, dans le prolongement immédiat de notre inscription, un grand ouvrage reprenant tous les éléments de ce patrimoine sera publié en 2022. Nos musées, notre opéra et notre centre du patrimoine feront l’objet d’une mise à niveau importante, qui s’inscrit dans le plan pluriannuel d’investissement de 100 millions d’euros, sur le mandat. Un point particulier concerne le musée Masséna. Je souhaite le faire évoluer pour qu’il devienne le point de départ d’une muséographie nouvelle, qui fera vivre à ses visiteurs une expérience étonnante de l’histoire de la villégiature ».