Violoniste de talent, bientôt chef d’un petit orchestre fondé avec son «collègue » Joseph Lanner, Johann Strauss père compose dès les années 1820 des valses qui séduisent les Viennois et lui valent d’éclatantes tournées en Europe. Son fils aîné, également prénommé Johann, reprend le flambeau, non sans rivalité d’ailleurs avec son père qui ne voit pas d’un très bon œil les premiers succès de son héritier qui aurait composé sa première valse à l’âge de six ans.

Johann le second, déploie ses ailes comme chef de la musique municipale de Vienne. Violoniste, chef d’orchestre ( il dirigera la première viennoise de Tristan et Isolde de Wagner ), compositeur, il mène une carrière éblouissante qui l’entraîne de la capitale autrichienne à Londres et de Saint-Pétersbourg aux États-Unis. À New York, il dirigera en 1872 son célèbre Beau Danube Bleu à la tête de 2 000 musiciens et 20 000 ( ! ) choristes devant près de 100 000 spectateurs enthousiastes…

« Le Beau Danube Bleu »

La plus fameuse de ses valses, composée en 1867, est d’abord accueillie plutôt froidement par le public viennois. C’est en France, sous le règne de Napoléon III, qu’elle triomphe lors d’une fête à l’ambassade d’Autriche, avant d’être interprétée devant la reine Victoria au Covent Garden de Londres. Ses premières mesures, lentes et mystérieuses comme les brumes matinales sur l’auguste fleuve, provoquent à chaque concert du nouvel an à Vienne les murmures approbateurs des auditeurs rassemblés au Musikverein 

Franz Lehár – La Veuve Joyeuse ( Richard )

La Veuve Joyeuse – duo « viens dans ce joli pavillon » ( Norah et Avi )

Air de Danilo – « pardonne moi chère Patrie » ( Richard )

Franz Lehár – duo et trio de l’Heure Exquise 

Oscar Straus – Les 3 Valses « je t’aime, quand même, éprise, captive, soumise » tout un programme ! interprété par Norah

Kalman – duo de la Princesse Czardas ( Norah et Richard ) 

Franz Lehár – Le Pays du Sourire : air de Sou Chong « je t’ai donné mon cœur » ( Avi )

Franz Lehár – air de Vilja « meine liebe … » ( Norah )

Franz Lehár – Paganini : « j’ai toujours cru … » ( Richard )

La Marche de Radetzky au piano ( Valeriya ) 

« Vive le champagne » par le trio final 

Et 2 bis interprétés par tous : l’Heure Exquise et « Libiamo » de La Traviata de Verdi

Richard Rittelmann, baryton est formé au conservatoire supérieur de musique de Genève. Entre autres, avec son ami Roberto Alagna, il enregistre 4 titres pour Deutsche Grammophon et participe à de nombreux projets scéniques à ses côtés. Attaché à la musique française ( Massenet, Bizet ) et germanique, il aime à découvrir de nouveaux répertoires et de nouveaux rôles, de l’opéra à l’opérette en passant par la musique de chambre.

Avi Klemberg, ténor entre au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Il interprète notamment des rôles de La Veuve Joyeuse, La Grande Duchesse de Gérolstein, La Périchole, le rôle d’Alfredo dans La Traviata, Flavio dans Norma, Pinkerton dans Madame Butterfly, Cassio dans Otello et une interprétation très remarquée du rôle d’Achille dans Iphigénie en Aulide à l’Opéra du Rhin, rôle qu’il reprend à l’Opéra de Rome dirigé par Riccardo Muti.